Échos du monde artistique

Gilles Cantagrel, musicologue, ancien directeur de France-Musique | 21 juin 2006

 

« À ses éminentes qualités de musicienne et de pianiste, Thérèse Malengreau joint une ardente curiosité pour les domaines rares ou peu fréquentés, tant dans le domaine du patrimoine que dans celui des diverses expressions musicales de notre temps. Son intelligence et son esprit d’analyse, sa fréquentation des œuvres et ses échanges avec les musicologues, les esthéticiens et les compositeurs d’aujourd’hui ont nourri une vaste culture, outrepassant le seul domaine de la musique. Rejetant tout sectarisme, ses connaissances musicologiques viennent étayer ses intuitions artistiques, pour proposer des mises en perspective nouvelles de pans de répertoire jusque-là envisagés isolément ou selon une approche de nature encyclopédique. Hors des sentiers battus, ses programmes de concerts et d’enregistrements, élaborés selon des logiques cohérentes et neuves, entraînent l’adhésion des auditeurs les moins prévenus.

Sa capacité à concevoir et réaliser des projets originaux, élaborés en synthèses convaincantes, lui permet d’offrir des aperçus stimulants qui manquent souvent cruellement dans le domaine musical, que ce soit au disque ou au concert ».

 

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Anne Quiévreux, productrice en chef à la RTBF (Radio-Télévision-Belge-Francophone), Musiq3 | décembre 2001

 

« À plusieurs reprises, j'ai eu l'occasion d'enregistrer des récitals de la pianiste Thérèse Malengreau. Chaque fois, j'ai été captivée par l'intérêt de ses programmes ordonnés par une grande connaissance musicologique, littéraire, historique, artistique. Outre son excellente technique, Thérèse Malengreau possède une culture générale exceptionnelle qui lui permet non seulement d'être l'interprète mais aussi la présentatrice de ses concerts, la musicologue qui effectue les recherches et rédige études et notices accompagnant l'événement. Elle possède également cette dimension supplémentaire si difficile à cerner, qui fait qu'un artiste se détache du lot ».

 

 

Frédéric Devreese, compositeur, chef d’orchestre | 2006

 

« Ce qui me frappe surtout parmi ses qualités pianistiques, c’est un toucher d’une grande sensibilité et un pouvoir d’assimiler des styles très divers. Elle aborde avec un égal talent des oeuvres contemporaines et lit le répertoire classique d’une manière très personnelle. Une intelligence vive et un goût raffiné alimentent ses projets ».

 

Elisabeth Furtwängler | Vevey | 18 juillet 2007

 

« Nach einem grossen Abend, war ich tief beeindruckt, und bedaüre nur, dan Wilhelm Furtwängler das nicht gehört hat, er wäre glücklich gewesen ».

 

Jan Hoet, curator | 9 decembre 2008 | Artists festival at museum Marta Herford, Austellung « Loss of control »

 

« Herewith I would like to express again my deep gratefulness for your wonderful piano recital which you performed at the artists festival at Marta Herford. To me it had been an enormous present already to hear that you accepted my invitation – I was very pleased ! I would like to thank you for your impressive and profound concert — for the complex programme you conceived and for your intense and moving play. Your work was a significant contribution to this weekend event with all its artistic and inspiring atmosphère ».

 

Jacques Charlier, artiste | 7 octobre 2007 | Un concert à Herford

 

PIANO SEULE.

 

Qu’on ne s’y trompe pas, Thérèse Malengreau ne joue pas seulement du piano. C’est plutôt le piano qui se joue d’elle, la possède, l’accapare, lui dicte l’ordre et les échéances de ses émotions.

 

La coque immense, noire et massive, laisse échapper de sa béance des brassées d’ondes qui pénètrent celle qui prend le risque d’oser en toucher le clavier.

 

C’est alors que se traduit la partition inerte qui provoque l’envahissement du vivant de l’artiste. Que s’éclaire son visage transfiguré,  modulé par les expressions qui la  font tressaillir.

 

Les silences qui s’étirent, n’ont plus rien d’une vaine attente. Nous nous abandonnons enfin, à être là.

 

Mais la pianiste est emportée dans sa houle intérieure, à l’écart.

Il ne reste plus, qu’elle et lui, ne faisant qu’un.

 

Nous voilà  relégués dans notre monde de voyeurs à l’écoute,

exclus , étrangers à leur ravissement.

 

On peut entrevoir alors, grâce à cette distance infranchissable

se qui se cache derrière l’œuvre, et ne nous sera jamais révélé.

Jean Starobinski, auteur de Journal de l'artiste en saltimbanque

Au sujet du CD Parade, clowns et bouffons

 

"Je vous ai écoutée avec un très grand plaisir, en faisant de nouvelles découvertes".