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CD Pierre Vellones - Revue de presse

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Diapason | Septembre 1998 n° 451

Michèle Delagneau

 

« Une précédente tentative de résurrection de l’œuvre de Pierre Vellones ne nous avait guère convaincus, ses moyens et ses ambitions nous ayant alors paru assez restreints. Aussi ce disque constitue-t-il une vraie petite surprise. Pierre Vellones s’amuse à renouveler le bestiaire de Buffon, trouvant toujours la note juste pour évoquer les sympathiques habitants des tropiques, des océans ou de nos bonnes vielles forêts françaises. Ces fables musicales exquises sont en outre agrémentées de spirituels commentaires de leur auteur, qui rendent la lecture du livret (très bien fait) particulièrement délectable.

 

Nette, vivante et frappée comme un champagne brut, l’interprétation de Thérèse Malengreau contribue incontestablement à la réussite de ce disque sans doute mineur, mais que l’on réécoutera volontiers le matin pour se mettre de bonne humeur ».

 

 

 

Le Monde de la Musique (F)| Septembre 1998 n°224

 

« Contrairement aux « Scènes d’enfants » de Schumann, qui ne sont pas destinées à être jouées par des enfants, les pièces enfantines de Pierre Vellones revendiquent leur fonction pédagogique. La pianiste Thérèse Malengreau interprète avec beaucoup de goût et de tendresse Une aventure de Babar (composée trois ans avant l’œuvre de Poulenc), Au jardin des bêtes sauvages et Théâtre de marionnettes. Un florilège plein de fraicheur ».

 

 

 

La Libre Belgique (B) | 31 décembre 1998

Martine Dumont-Mergeay

 

« Inscrites dans la veine riche et tendre des pièces enfantines — pour et/ou par les enfants —, les oeuvres du Français Pierre Vellones (1889-1939) interprétées par Thérèse Malengreau (qui signe aussi les commentaires) parlent de tortues marines, de poux de mer, de pingouins et de biches avec le mélange de fluidité narrative et de clarté analytique qui caractérise le jeu de la pianiste. Aucune sophistication dans ce « Jardin des Bêtes sauvages », celles-ci demandant prioritairement un bon contrôle du toucher, de l’imagination et de l’esprit (et d’avoir lu les textes savoureux du compositeur) mais ça se corse avec « Une aventure de Babar », Luc Devos se joignant à Thérèse Malengreau pour des pages de couleurs pastels, à quatre mains, composées bien avant que Poulenc ne s’occupe à son tour de l’éléphanteau.

 

Viendra encore le « Théâtre des Marionnettes », ses aubades et ses parades : autant de courtes scènes, dont la forme raffinée, et parfois fort savante, traduit, sous les doigts de Malengreau, une vision du monde débordante de fantaisie, mêlant dans un sourire la farce et la mélancolie. On se réjouit que ces pièces soient enfin enregistrées : une aubaine pour les pianistes et les auditeurs, petits et grands ».

 

 

 

Piano Magazine (F) | Septembre 1998

 

« C’est tout un univers de poésie et de douceur qui s’offre à l’auditeur. Pierre Vellones, compositeur français du début du siècle a choisi comme thème les animaux puis Babar, comme le fera quelques années plus tard Poulenc. Thérèse est la première interprète à avoir enregistré ces pièces peu connues, qui sont une invitation à découvrir les possibilités du piano, ses facultés à jouer avec notre imagination auditive. Très colorées, contrastées, ces pièces sont « faussement naïves », selon Thérèse Malengreau qui, « au delà du prétexte de l’histoire », cherche à « creuser cette musique » pour donner l’essence de la matière pianistique. L’instrument et la salle qui ont servi à ces enregistrements ont appuyé la volonté de Thérèse Malengreau de livrer des sonorités « nues, dépouillées, crues, pour accentuer les contrastes ». La salle ne donne que peu de réverbération et le Steinway D assez âgé choisi offre  « une maturité et une ouverture qui permettaient d’aller loin dans l’articulation et le travail des couleurs ». Il a permis à Thérèse Malengreau de très bien rendre les nuances multiples de ces œuvres qui circulent « entre les deux pôles, l’humoristique et le tendre ». Pour ces enregistrements, le plaisir de l’écoute a été l’une des grandes priorités de cette interprète qui devient, le temps de ce disque, une remarquable ambassadrice de ce compositeur poétique et imaginatif ».

 

 

 

Fono Forum (D)| Juin 1999

Neues aus der Tierwelt

M.Kr.

 

« Kuriose Geschichten erzählt der 1889 geborene, nur 50 Jahre alt gewordene Arzt Pierre Vellones in seinem « Jardin des Bêtes Sauvages ». Seine kurzen Texte voll leisen Humors und teilweise überraschenden, unorthodoxen Charakterisierungen exotischer Tiere musikalisiert er in kurzen, unauffällig illustrativen Stücken. Es ist eine Art Satie für Kinder, viel sanfter als dessen « Sports » und nie so absurd, aber ähnlich verschmitzt, und genau wie dort sind die Worte komisch, die Töne für sich genommen aber nicht. Stilistisch bildet Vellones nicht nur eine Melange aus Fauré und Debussy (mit neobarocken Passagen im « Théâtre des Marionnettes ») ; es finden sich auch Elemente von Gershwin. Die geradezu beängstigend vielseitig gebildete Thérèse Malengreau gibt eine entspannte, kindgerechte Darstellung ».

 

 

 

Le Vif-L'Express, Week-end (B) | 4 au 10 décembre 1999

Pour enfants sages

Michel Debrocq

 

« Entre le train électrique et la poupée internaute, peut-être Saint-Nicolas a-t-il encore un peu de place dans sa hotte pour quelques notes de musique ... Si c’est le cas, qu’il n’oublie par les « Pièces enfantines », de Pierre Vellones, un médecin français qui écrivait aussi de la musique. Interprétation fraîche et lumineuse de Thérèse Malengreau et Luc Devos dans les pièces à quatre mains ».

 

 

 

L'Éveil culturel (CH) | Décembre 1998

Les notes du jeune âge

L.H.

 

« Remises au goût du jour, les pièces enfantines pour piano de Pierre Vellones n’ont rien perdu de leur grâce, ni de leur force descriptive.

 

La pianiste belge Thérèse Malengreau en offre une interprétation fraîche et raffinée. Intitulé « Au jardin des bêtes sauvages », le premier recueil des partitions de Vellones est une succession de portraits animaliers qui sont autant de tableautins naïfs et de pétillantes histoires à jouer comme à écouter. Le cacatoès à huppe rose y côtoie le crabe des cocotiers et le lézard vert rencontre la bête à bon Dieu. Fruit d’une invention malicieuse, c’est une zoologie débordant de poésie et de spontanéité. Une nouvelle face de l’éléphant Babar est encore révélée à travers une suite de sept morceaux, composée en 1937 pour la pièce de Jean de Brunhoff. Eh oui, Babar a aujourd’hui plus de soixante ans !

 

La même année, paraissait « L’Invitation à la musique », toujours de Pierre Vellones, destinée aux concerts d’enfants donnés dans le cadre de l’Exposition universelle à Paris. D’un seul tenant, l’œuvre évoque une sorte de naissance de la musique, à partir du vent, des vagues et des chants d’oiseaux. On passe pour terminer à une parade de marionnettes qui réserve quelques surprises bien rythmées ».

 

 

 

L’Écho (B) | 22 décembre 1998

Poussières d’étoile… de découvertes en retrouvailles

Didier Chatelle

 

« D’ivresse aussi, que vous pouvez prolonger en découvrant dans la foulée son cadet de dix ans (N.R. : cadet de Maurice Delage), lui aussi bien oublié : sous les doigts de Thérèse Malengreau et Luc Devos, les Pièces enfantines de Pierre Vellones, toutes de tendresse et d’humour, ne manquent assurément pas de charme ».